door V.Lh. © Le Soir / La Capitale
Pour Bruno De Lille, la question du décumul est aussi une problématique flamande mais pas communautaire.
Une majorité alternative est possible du côté des francophones mais est-elle aussi possible dans le groupe linguistique néerlandophone ?
Elle l’est. Selon la loi spéciale, il faut une unanimité dans un premier temps mais si elle ne passe pas, nous pouvons invoquer l’article 28.4 qui permet de repasser au vote et de n’avoir alors qu’un tiers des élus. Nous sommes 17 députés néerlandophones et nous avons un accord avec le SP.A. Nous pourrions donc invoquer cette procédure et nous aurions 6 députés en faveur du décumul intégral.
Pourtant, Guy Vanhengel (VLD) a fait part de sa désapprobation.
Il ne veut pas que nous utilisions cette procédure car cela ne l’arrange pas. Avec la NV-A, il est le seul à ne pas se prononcer en faveur du décumul. Le CD&V le souhaite mais uniquement pour la fonction de bourgmestre. Pour le VLD, si cela passe, cela sera une manière de diminuer la représentation flamande ce qui n’est pas correct. Aujourd’hui, seuls trois députés seront concernés par cette disposition. Je n’arrive pas à croire qu’on ne peut pas trouver d’autres candidats néerlandophones capables.
Pour vous cela n’est pas une question communautaire ?
Non, c’est une question qui oppose conservateurs et progressistes.
Dit artikel verscheen op 18 januari 2018 in Le Soir en in La Capitale.