door J. TH. © dhnet.be
Les chefs de groupe parlementaires se réunissent en urgence ce vendredi afin de discuter gouvernance et transparence. De son côté, le gouvernement a annoncé plusieurs mesures.
Le Parlement bruxellois souhaite des avancées rapides en termes de transparence et de gouvernance publiques sur le territoire régional. Pour Charles Picqué (PS), qui, en tant que président de la Commission Affaires générales, a mis en place un groupe de travail pour plancher sur la question, des mesures doivent être prises sans plus tarder. “Pour moi, il faut d’urgence redonner une place à l’opposition dans les conseils d’administrations des OIP (NDLR: organisme d’intérêt public, dont par exemple la Stib ou le Port de Bruxelles)!”, insiste le socialiste.
L’actuel scandale Publifin, du nom de ce holding public liégeois dans lequel un certain nombre de mandataires locaux ont gagné des montants importants pour des réunions auxquelles ils n’ont jamais assisté oblige actuellement la majorité en place en Région bruxelloise (NDRL: PS-CDH-Défi-CD&V- OpenVLD-SPA) à prendre des mesures afin de tenter de répondre au problème de confiance envers le monde politique qui grandit au sein de la population.
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Pour le parti d’opposition Ecolo-Groen, qui milite depuis longtemps en faveur de davantage de transparence, la création de ce groupe de travail parlementaire est une bonne nouvelle. “Depuis deux ans, cette majorité donne l’impression d’être de mauvaise volonté quand il s’agit de gouvernance”, insiste le chef de groupe Groen Bruno De Lille. “Je fais partie de ce groupe et j’espère des avancées rapides. On veut par exemple que le gouvernement soit enfin transparent sur ses décisions et son ordre du jour”, complète la cheffe de groupe Ecolo Zoé Genot.
De son côté, le gouvernement bruxellois a décidé ce jeudi de valider trois mesures, relatives à la limitation du nombre de mandataires, la réforme des modes de gestion communale, et le plafonnement des rémunérations dans les organismes pararégionaux et paracommunaux.A titre d’exemple, au sein des structures pararégionales, les montants seront plafonnés aux montants suivants :120 € bruts par administrateur par séance de conseil d’administration ou 240 € bruts pour les commissaires du gouvernement par réunion.
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